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Date de création : 01.01.2019
Dernière mise à jour :
23.12.2025
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344. Lucifer fut auteur d'une entreprise si extravagante, mais sa malice y est découverte, afin que les autres âmes la connaissent. C'était une chose bien ridicule que d'offrir à la Reine du ciel un titre qui lui appartenait déjà, et ils furent eux-mêmes trompés et abusés, non seulement en ce qu'ils offraient ce qu'il leur était impossible de donner, mais en ce qu'ils ignoraient les secrets du grand Roi, renfermés en cette bienheureuse femme qu'ils persécutaient. La méchanceté du dragon fut pourtant fort grande car il savait qu'il ne pouvait pas effectuer ce qu'il promettait; mais il voulut voir si dans le cas où notre divine Dame eût été destinée à devenir la Mère du Messie, elle montrerait d'une manière quelconque qu'elle le sût. La prudence de la très sainte Vierge découvrit la fourberie de Lucifer; et la méprisant, elle se tint dans une réserve sévère, et dans une constance admirable. Tout ce qu'elle fit parmi ces trompeuses flatteries, fut de continuer son oraison, et prosterner en terre d'adorer le Seigneur; en le glorifiant, elle s'humiliait elle-même, et se croyait la plus méprisable de toutes les créatures, plus vile même que la poussière qu'elle foulait aux pieds. Pendant tout le temps que cette tentation dura, elle abattit l'orgueil de Lucifer par sa prière et par son humilité. Je n'ai pas cru devoir m'étendre davantage sur les autres cruautés et sur les autres mensonges que leur sagacité inspira aux démons dans cette rencontre, parce que ce que j'en ai dit suffit pour notre instruction, outre que l'on ne doit pas exposer toutes choses à l'ignorance ni à la faiblesse des créatures terrestres.
345. Ces ennemis de la première légion ayant été dissipés et vaincus, ceux de la seconde se présentèrent pour tenter d'avarice celle qui était la plus pauvre du monde. Ils lui offrirent de grandes richesses, de l'or, de l'argent et des pierres précieuses. Et afin que leurs promesses ne parussent en l'air, ils lui présentèrent plusieurs trésors, quoiqu'ils ne fussent qu'apparents, dans la pensée que les objets présents et délectables avaient une grande force pour émouvoir la volonté. Ils étayèrent leur imposture de beaucoup de raisonnements perfides, et lui dirent que Dieu lui envoyait tout cela afin qu'elle le distribuât aux pauvres. Et comme elle ne voulait rien recevoir, ils changèrent de tactique, et lui alléguèrent que c'était une chose injuste qu'elle fût si pauvre, puisqu'elle était si sainte, qu'il était bien plus raisonnable qu'elle fût maîtresse de ces richesses que tant de pécheurs et ennemis de Dieu, et que ce serait une injustice et un désordre de la providence du Seigneur, de tenir les justes dans la pauvreté, et les méchants dans l'abondance de toute sorte de bien.
346. C'est en vain, dit le Sage, qu'on jette le filet devant les yeux de ceux qui ont des ailes. Cela était vrai dans toutes les tentations que les démons inventèrent contre notre auguste Princesse; mais en celle de l'avarice, la malice du serpent était beaucoup plus insensée, puisqu'il tendait ses filets en des choses si terrestres et si viles contre celle qui était le phénix de la pauvreté, et qui, si loin de la terre, avait élevé son vol au-dessus des séraphins eux-mêmes. Jamais la trèsprudente Dame, quoique remplie d'une sagesse divine, ne se mit à raisonner avec ces ennemis; et c'est ce que personne ne doit faire non plus, puisqu'ils combattent contre la vérité évidente, à laquelle ils ne se rendront pas, bien qu'ils la connaissent. C'est pour cette raison que la très sainte Vierge se prévalut de quelques paroles de l'Ecriture, prononçant avec une humilité sévère celles du psaume cxviii: Hoeriditate acquisivi testimonia tua in aeternum: "J'ai acquis, Seigneur, les témoignages de votre loi, pour être éternellement mon héritage." Elle en joignit d'autres à celles-là, louant et bénissant le Très-Haut avec de vives actions de grâces de ce qu'il l'avait créée et conservée, et de ce qu'il l'assistait malgré son indignité. Et par cette conduite pleine de sagesse, elle vainquit et dissipa la seconde tentation, jetant dans une nouvelle confusion et dans de plus grands tourments tous ces ouvriers d'iniquité.
347. La troisième légion se présenta avec le prince impur qui s'attaque à la faiblesse de la chair; ils redoublèrent ici d'efforts, parce qu'ils y trouvèrent plus d'impossibilité à rien faire de ce qu'ils désiraient. Ainsi, ils y réussirent moins, si toutefois il peut, dans un cas, être question de moins par rapport aux autres. Ils essayèrent de la troubler par des suggestions honteuses et par des images abominables et monstrueuses. Mais tout cela se réduisait en fumée, parce que la très pure Vierge reconnaissant la nature de cette tentation, se recueillit aussitôt dans son intérieur, et suspendit l'usage de ses sens et toutes leurs opérations; de sorte qu'elle ne put être frappée par aucune de ces images: aucune de leurs espèces n'entra même dans sa pensée, car elle leur avait rendu toutes ses facultés inaccessibles. Elle renouvela plusieurs fois le vœu de chasteté en la présence intérieure du Seigneur; et elle mérita plus dans cette occasion que toutes les vierges qui ont été et qui seront dans le monde. Le Tout-Puissant lui donna en cette matière une vertu telle, que la poudre allumée dans un canon ne pousse pas la balle placée devant elle avec autant de force et de vitesse, que la très pure Marie chassait les ennemis quand ils voulaient l'insulter par une tentation de ce genre.
348. La quatrième légion s'employa contre la douceur et la patience, tâchant d'irriter la très douce colombe. Cette tentation fut plus incommode que les autres, parce que les ennemis bouleversèrent toute la maison. Ils rompirent et brisèrent tout ce qui s'y trouvait dans les circonstances et de la manière qu'ils croyaient les plus propres à fâcher la plus bégnine des créatures; mais les saints anges réparèrent aussitôt tout ce dommage. Les démons vaincus dans cette première attaque, prirent les figures de quelques femmes connues de la sérénissime Princesse, et ils l'abordèrent ensuite avec bien plus d'insolence et de fureur qu'elles n'eussent pu le faire elles-mêmes; ils lui dirent des injures atroces, et poussèrent l'impudence jusqu'à la menacer et lui prendre des choses qui lui étaient les plus nécessaires. Mais toutes ces machinations n'étaient que frivoles pour qui en connaissait les auteurs, comme la pacifique Marie; car ils ne firent point un geste, point un acte dont elle ne pénétrât la malice. Cela ne l'empêchait pas d'en faire entièrement abstraction sans trouble, sans émotion, mais avec une majesté de Reine qui se riait de tous ces efforts. Les malins esprits se doutèrent qu'ils étaient reconnus, et par suite ainsi méprisés. Ils se servirent d'un autre instrument, qui fut une véritable femme d'un naturel propre à leur dessein. Ils l'excitèrent contre la Princesse du ciel avec un artifice diabolique, car un démon prit la forme d'une de ses amies, et lui dit que Marie, femme de Joseph, l'avait déshonorée en son absence, disant d'elle plusieurs indignités que le même démon inventa.
349. Cette femme trompée, qui se mettait d'ailleurs fort facilement en colère, alla trouver, remplie de fureur, notre très douce brebis, la très pure Marie, et lui dit en face toutes les injures que l'on peut imaginer. Mais notre paisible Reine lui laissant peu à peu épancher toute sa bile, lui parla ensuite avec tant d'humilité et de douceur, qu'elle la changea entièrement et lui attendrit le cœur. Et la voyant dans une assiette plus raisonnable, elle la consola, l'apaisa et l'avertit de se garder du démon; et après lui avoir fait quelque aumône, parce qu'elle était pauvre, elle la congédia en paix, de façon que ce piège se rompit, comme plusieurs autres que l'auteur du mensonge, Lucifer, avait tendus, non seulement pour irriter la très douce colombe, mais aussi pour la déshonorer en même temps. Mais le Très-Haut pourvu à la défense de l'honneur de sa très sainte Mère au moyen de sa propre perfection, de son humilité et de sa prudence, en telle sorte que le démon ne parvint jamais à entamer d'aucun côté sa réputation, parce qu'elle agissait envers tous avec tant de sagesse, de douceur et de circonspection, que toutes les machines que le démon dressait contre elle se détruisaient d'elles-mêmes sans produire aucun effet. La fermeté, la modération et la tranquillité que notre auguste Reine conserva dans ces sortes de tentations, firent l'admiration des anges; les démons eux-mêmes étaient émerveillés (quoique d'une manière fort différente) de voir une créature humaine, et une femme, tenir une pareille conduite, car ils n'en aveint jamais trouvé aucune qui lui fût semblable.
350. La cinquième légion entra avec la tentation de la gourmandise, et bien que l'ancien serpent ne dit point à notre Reine de changer les pierres en pain, comme il le dit depuis à son très saint Fils, parce qu'il ne lui avait pas vu faire d'aussi grands miracles, à cause qu'ils lui avaient été cachés, il la tenta néanmoins de gourmandise comme la première femme. Tous les démons de cette légion lui présentèrent les mets les plus délicats, dont le seul aspect aurait pu allécher et exciter son appétit; ils tâchèrent de lui altérer les humeurs naturelles, afin qu'elle ressentît une sorte de fausse faim, et ils eurent recours à mille ruses pour l'engager à regarder avec quelque attention ce qu'ils lui offraient. Mais tous leurs soins furent vains et sans aucun effet, parce que le grand cœur de notre divine Maîtresse était aussi élevé au-dessus de tous ces objets si matériels et si terrestres, que le ciel l'est au-dessus de la terre, et elle tint ses sens dans une telle retenue, qu'elle ne les aperçut presque point, car ses manières étaient entièrement opposées à celles de notre imprudente mère Eve, qui, sans se méfier du danger, arrêta ses regards sur l'arbre de la science et sur la séduisante beauté de son fruit, puis tendit la main et en mangea, ouvrant ainsi la source de tous nos malheurs. C'est ce que la très prudente Vierge ne fit point, puisqu'elle interdit tous ses sens dans une occasion où elle ne courait pourtant point le même péril que la première femme; aussi celle-ci fut-elle vaincue pour notre perte, tandis que notre grande Reine fut victorieuse pour notre salut et notre rédemption.
351. La sixième légion arriva avec les tentations de l'envie, découragée d'avance par la défaite des légions qui l'avaient précédée; car si elles ne connaissaient pas toute la perfection avec laquelle opérait la Mère de la sainteté, elles n'en sentaient pas moins sa force irrésistible, et elles la trouvaient si inébranlable, qu'elles désespéraient de réussir auprès d'elle dans aucun de leurs desseins dépravés. Cependant la haine implacable du dragon ne se rebutait pas plus que son orgueil démesuré ne fléchissait; au contraire, il ordonna à ses ministres d'iniquité de dresser de nouvelles machines pour pousser celle qui était toute embrasée de charité envers le Seigneur et envers le prochain, à envier aux autres ce qu'elle-même possédait, ou ce qu'elle rejetait comme inutile et dangereux. Ils lui firent une longue relation de plusieurs perfections naturelles que d'autres personnes avaient, lui disant que Dieu ne lui avait pas départi les mêmes biens. Et comme si les dons surnaturels devaient plus sûrement la piquer d'émulation, ils lui parlèrent de faveurs insignes, que la droite du Tout-Puissant avait faites à d'autres, et non point à elle. Mais comment était-il possible que ces récits menteurs fissent chanceler Celle qui était la Mère de toutes les grâces et de tous les dons du ciel? Car tout ce que les créatures ensemble pouvaient avoir reçu du Seigneur, était fort au-dessous de la dignité de Mère de l'auteur de la grâce, et celle que sa divine Majesté lui avait départie, aussi bien que le feu de la charité qui brûlait continuellement dans son cœur, lui faisaient souhaiter avec des ardeurs incroyables que la droite du Très-Haut les enrichît et les favorisât avec munificence. Or comment l'envie aurait-elle pu trouver sa place là où abondait la charité? Les cruels ennemis ne se désistaient pourtant pas de leur entreprise. Ils représentèrent ensuite à notre divine Reine le bonheur apparent de plusieurs qui s'estimaient fort heureux en cette vie, et qui se distinguaient dans le monde par leurs grandes richesses. Et ils suscitèrent en même temps diverses personnes qui allèrent voir la pauvre Vierge Marie et lui dépeignirent les jouissances que leur procuraient l'opulence et la fortune: comme si cette félicité trompeuse des mortels n'eût point été condamnée très souvent dans les divines Ecritures; et c'était la haute doctrine que la Reine du ciel et son très saint Fils venaient enseigner au monde par leurs exemples.
352. Notre divine Maîtresse exhortait ces mêmes personnes à user saintement des dons et des richesses temporelles, et à en rendre grâces à Celui qui en était l'auteur, et c'est ce qu'elle-même faisait pour suppléer à l'ingratitude ordinaire des hommes. Et quoique la très humble Dame se crût indigne du moindre bienfait du Très-Haut, en réalité sa dignité suprême et sa très haute sainteté protestaient en elle du contraire, puisque c'était en son nom que les sacrées Ecritures avaient dit: Les richesses et la gloire sont avec moi, la magnificence et la justice; car les fruits que je porte sont plus estimables que l'or et les pierres précieuses. En moi repose toute la grâce de la voie et de la vérité; en moi se trouve l'espérance de la vie et de la vertu. Par cette excellence et supériorité, elle vainquait les ennemis, les laissant comme étonnés et confus de voir que là où ils déployaient toutes leurs forces et toutes leurs ruses, ils n'aboutissaient qu'à une plus honteuse et plus complète défaite.
353. Ils s'obstinèrent néanmoins dans leurs attaques, puisqu'ils firent avancer la septième légion, celle de la paresse; ils prétendaient l'introduire en l'auguste Marie en tâchant de lui faire éprouver quelques infirmités corporelles, une certaine lassitude, ou langueur, ou tristesse. C'est là une de leurs ruses les moins connues, par le succès de laquelle le péché de paresse fait de grands ravages en beaucoup d'âmes, et les empêche d'avancer dans la vertu. Ils firent encore d'autres tentatives pour tâcher de lui persuader qu'étant fatiguée, elle pouvait bien différer quelques exercices, jusqu'à ce qu'elle se trouvât mieux disposée; ce qui n'est pas une moindre fourberie que quand ils nous trompent en des choses plus considérables; et nous n'y prenons pas assez garde, car souvent nous ne nous en apercevons même pas. Enfin ils cherchèrent à troubler notre très sainte Dame dans quelques-uns de ses exercices, par l'entremise de créatures humaines, auxquelles ils suggérèrent la pensée de l'aller voir à contre-temps, afin qu'elles la détournassent de ses saintes occupations, n'y en ayant pas une qui n'eût son heure réglée. Mais la très prudente et très diligente Princesse connaissait toutes ces malicieuses inventions, et les détruisait pas sa sagesse et par sa ponctualité, sans que l'ennemi pût jamais empêcher qu'elle n'opérât en tout avec toute la plénitude de la perfection. Ces ennemis restèrent comme désespérés et épuisés, et Lucifer fut saisi d'un accès de rage contre ses satellites et contre lui-même. Mais, puisant bientôt une nouvelle fureur dans leur orgueil, ils résolurent d'attaquer tous ensemble leur adversaire, comme je le dirai dans le chapitre qui suit.
SOURCE: LA CITE MYSTIQUE DE DIEU, DE MARIE D'AGREDA (TOME 2).