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saint ange orphar venez délivrer mon fils dans la consommation et la vente de la drogue de tout mal délivré mo
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Par laportetroite, le 20.08.2024
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Date de création : 01.01.2019
Dernière mise à jour :
06.09.2025
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CHAPITRE 6
Le Très-Haut manifeste à notre Reine d'autres mystères, et les œuvres du sixième jour de la création.
59. Le Très-Haut continuait de préparer de plus en plus notre Princesse pour l'entrée que le Verbe éternel devait faire dans son sein virginal, et elle persévérait sans relâche ni interruption dans ses ferventes affections et ses saintes prières, afin qu'il ne tardât pas de venir au monde; la nuit du sixième jour de ceux que je déclare ici étant donc arrivée, elle fut appelée et élevée en esprit par la même voix et par la même force que j'ai dit ci-devant, et étant prévenue par de plus hauts degrés d'illuminations, la Divinité lui fut manifestée par la vision abstractive en la même manière que les autres jours; mais c'était toujours avec des affections plus divines et avec une connaissance plus profonde de ses attributs. Elle employait neuf heures dans cette oraison, et elle en sortait à l'heure de tierce. Et quoique cette sublime vision de l'être de Dieu cessât alors, la très Sainte Vierge ne perdait pas entièrement sa vue et ne quittait point l'oraison pour cela; au contraire, elle entrait dans une autre qui, bien qu'inférieure à celle qu'elle laissait, était pourtant sans contredit très relevée, et au-dessus de la plus sublime de celles de tous les saints ensemble. Toutes ces faveurs la rapprochaient de plus en plus de la Divinité dans les derniers jours qui étaient les plus proches de l'Incarnation, sans que les occupations extérieures de son état y portassent aucun empêchement, parce que dans cette rencontre Marthe ne se plaignait point que Marie la laissait seule dans ses fonctions.
60. En suite de la connaissance de la Divinité qu'elle reçut dans cette vision, les œuvres du sixième jour de la création du monde lui furent manifestées; et comme si elle s'y fût trouvée présente, elle connut en Dieu de quelle manière la terre produisit par sa divine parole l'âme vivante en son genre, selon que Moïse le dit; entendant par ce terme les animaux terrestres qui, étant plus parfaits que les poissons et les oiseaux dans les opérations et dans la vie animale, sont appelés par la partie principale, âme vivante. Elle connut toutes ces espèces d'animaux qui furent créés dans ce sixième jour; et comme les uns étaient appelés bêtes de somme; les autres, simplement bêtes, comme étant plus sauvages; et les autres, reptiles parce qu'ils rampent sur la terre. Elle en connut distinctement les qualités, les instincts féroces, les forces, les fonctions, les habitudes et les fins. Elle reçut un empire absolu sur tous ces animaux, et il leur fut commandé de lui obéir, de sorte qu'elle eût pu sans appréhension fouler aux pieds l'aspic et le basilic; tous se seraient soumis à cette Reine sans répugnance, ce que quelques-uns d'entre eux firent plusieurs fois, comme il arriva en la naissance de son très saint Fils, en laquelle le bœuf et l'âne se prosternèrent devant l'Enfant-Dieu et le réchauffèrent de leur haleine, parce que la divine Mère le leur commanda.
61. Notre auguste Reine connut parfaitement dans cette plénitude de science la manière secrète par laquelle Dieu conduisait tout ce qu'il créait au service et à l'avantage du genre humain, aussi bien que le retour que les hommes devaient à leur Créateur pour un tel bienfait. Il fut très convenable que la très Sainte Vierge eût cette sorte de science, afin qu'elle s'en servit pour rendre à l'auteur d'aussi grands bienfaits les justes actions de grâces, auxquelles les anges et les hommes avaient manqué en ne s'acquittant pas de tout ce qu'ils devaient en qualité de créatures. L'auguste Marie remplit tous ces vides et suppléa à tous nos manquements, causés tant par notre impuissance que par notre ingratitude. Elle satisfit en quelque façon la divine équité par le retour qu'elle lui rendit, faisant l'office de médiatrice entre cette même équité et les créatures; et nous pouvons dire que par sa sainteté et par sa reconnaissance elle se rendit plus agréable que toutes ensemble, le Très-Haut témoignant d'être plus satisfait de la seule Marie que de tout le reste des autres créatures. Ainsi par ce moyen si mystérieux le temps de la venue de Dieu au monde s'approchait fort, parce que ce qui en empêchait l'exécution était ôté par l'innocence de celle qui devait être sa mère.
62. Après avoir eu connaissance de la création de toutes les créatures incapables de raison, elle connut dans la même vision comme la très Sainte Trinité dit, pour donner l'entière perfection au monde: "Faisons l'homme à notre image et ressemblance", et comme le premier homme fut formé de terre par la vertu de ce divin décret pour être l'origine des autres. Elle découvrit fort clairement l'harmonie du corps humain; l'âme, ses puissances, sa création, son infusion dans le corps, l'union qu'elle a avec lui pour composer le tout; dans la formation de ce même corps, elle en connut distinctement toutes les parties, le nombre des os, les veines, les artères, les nerfs, les muscles, la combinaison des quatre humeurs qui lui donnent un tempérament convenable; la faculté qu'il avait de se nourrir, de s'altérer, de se mouvoir; comment les maladies étaient causées par l'altération de cette harmonie, la disproportion de ces éléments, et de quelle sorte ce désordre était réparé. Notre très sagace Vierge connut et pénétra tout cela avec bien plus de clarté que tous les philosophes du monde et que les anges mêmes.
63. Le Seigneur lui manifesta aussi l'heureux état de la justice originelle dans lequel il mit nos premiers parents, Adam et Eve. Elle connut les qualités, la beauté et la perfection de leur innocence et de la grâce, et le peu de temps qu'ils y persévérèrent; elle pénétra de quelle manière ils furent tentés et vaincus par la malice du serpent, les effets que le péché causa, la fureur et la haine des démons contre le genre humain. A la vue de tous ces objets, notre Reine fit des actes héroïques de toutes les vertus qui furent très agréables au Seigneur; elle reconnut qu'elle était fille de ses premiers parents, descendante d'une nature si ingrate envers son Créateur. Dans cette connaissance elle s'humilia en la présence divine, blessant le cœur de Dieu et l'obligeant de l'élever au-dessus de tout ce qui était créé. Elle se chargea de pleurer ce premier péché, aussi bien que tous les autres qui en résultèrent, comme si elle en eût été coupable. C'est pourquoi l'on put appeler dès lors cette faute heureuse, puisqu'elle mérita d'être pleurée avec des larmes si précieuses et si estimées du Seigneur, qu'elles commencèrent d'être la caution et en même temps un gage assuré de notre rédemption.
64. Elle rendit de dignes actions de grâces au Créateur pour l'œuvre merveilleuse de la création de l'homme. Elle considéra avec beaucoup d'attention la désobéissance qu'il avait commise, et la tromperie avec laquelle Eve avait été séduite; elle se résolut d'observer la perpétuelle obéissance que ces premiers pères refusèrent à leur Dieu et Seigneur. Et cette soumission lui fut si agréable, que sa divine Majesté ordonna que la vérité figurée dans l'histoire du roi Assuérus, qui répudia la reine Vasthi et la priva de la dignité royale à cause de sa désobéissance, mettant en sa place et élevant à cette dignité l'humble et gracieuse Esther, fut accomplie et exécutée dans ce jour en présence des courtisans célestes.
65. Ces mystères avaient en tout un admirable rapport: car le souverain et véritable Roi fit comme un grand banquet de la création pour découvrir la grandeur de son pouvoir et les trésors de sa divinité, lorsque, ayant préparé la table ouverte et remplie de toutes les créatures, il y invita le genre humain en la création de ses premiers parents. Vasthi, notre mère Eve, étant fort peu soumise au commandement divin, fut assez malheureuse que de désobéir; c'est pourquoi le véritable Assuérus commanda dans ce jour, aux applaudissements et aux magnifiques cantiques des anges, que la très humble Esther, l'auguste Marie, pleine de grâce et de beauté, fût élevée à la dignité de Reine de tout ce qui est créé, et élue entre toutes les filles du genre humain pour sa restauratrice et Mère de son Créateur.
66. Pour donner la plénitude à ce mystère, le Très-Haut répandit dans le cœur de notre Reine une nouvelle horreur pour le démon, qui correspondait à celle qu'Esther eut pour Aman: et l'horreur que cette vision lui inspira produisit ses effets dans la suite, lorsqu'elle le priva du pouvoir qu'il avait dans le monde et qu'elle écrasa la tête de son orgueil, le menant jusqu'au gibet de la croix, où il prétendit de vaincre et de détruire l'Homme-Dieu, afin que lui-même y fût vaincu et puni comme un malheureux rebelle; la très Sainte Vierge contribuant à tout cela, comme nous le dirons en son lieu, par l'inimitié qu'elle avait contre ce grand dragon, qui commença avant même que d'être précipité du ciel à dresser toutes ses embûches contre cette femme, qu'il y vit revêtue de soleil, et qui était, comme nous avons dit, la figure de l'auguste Marie. De sorte que le combat dura jusqu'à ce qu'elle l'eût privé de son pouvoir tyrannique: et comme le très fidèle Mardochée fut honoré en la place de l'orgueilleux Aman, ainsi le très chaste et très fidèle Joseph, qui prenait soin de ce qui regardait notre divine Esther et qui lui inspirait continuellement de prier pour la liberté de son peuple (car c'était l'occupation ordinaire de cet incomparable saint et de très pure épouse), fut élevé par son moyen à une si grande sainteté et à une dignité si excellente, que le suprême Roi lui donna l'anneau de son sceau afin qu'il commandât par cette marque d'honneur le même Dieu humanisé, qui lui était soumis, comme l'Evangile le dit. Après ce que je viens de dire, notre Reine sortit de cette vision.
SOURCE: LA CITE MYSTIQUE DE DIEU, DE MARIE D'AGREDA.