Thèmes

place pouvoir coeur amour monde homme dieu création nuit divers nature sur place enfant saint background center bonne

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· LA CITE MYSTIQUE DE DIEU TOME 1 (207)
· ELIZABETH KINDELMANN (30)
· VIE DIVINE DE LA SAINTE VIERGE MARIE (47)
· L'IMITATION DE JESUS-CHRIST (48)
· TRESOR DE LUISA PICCARRETA POUR TOUS (33)
· NOTRE DAME DES SEPT DOULEURS (31)
· MESSAGES DECEMBRE NOTRE DAME DES ROSES (22)
· MESSAGES MARS NOTRE DAME DES ROSES (22)
· LES SEPT SAINTS ARCHANGES (8)
· MESSAGES MAI NOTRE DAME DES ROSES (32)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· LES PROMESSES DE LA FLAMME D'AMOUR
· LE CHAPELET DU TRES PRECIEUX SANG DE JESUS CHRIST
· HISTOIRE DE ROSA QUATTRINI, MAMMA ROSA
· LA CITE MYSTIQUE DE DIEU - CHAPITRE 12 - LIVRE 2
· PRIERE AUTHENTIQUE A SAINT MICHEL ARCHANGE

· LA CITE MYSTIQUE DE DIEU - CHAPITRE 21 - TOME 2
· Prière de Jésus pour aveugler satan
· PREMIER MYSTERE JOYEUX : L'ANNONCIATION
· INSTRUCTION QUE LA TRES SAINTE VIERGE ME DONNA
· LE PRINCE ANGELIQUE ORPHAR
· LES SEPT SAINTS ARCHANGES
· INSTRUCTION QUE NOTRE AUGUSTE REINE ME DONNA
· LES PROMESSES DE JESUS ATTACHEES A LA COURONNE D'EPINES
· Biographie d'Elisabeth KINDELMANN
· Consécration au Coeur Immaculé de Marie

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 01.01.2019
Dernière mise à jour : 06.09.2025
770 articles


LA CITE MYSTIQUE DE DIEU - CHAPITRE 4

Publié le 12/12/2023 à 12:56 par flammedamour Tags : pouvoir coeur amour monde homme dieu création nuit divers nature sur place enfant saint background center
LA CITE MYSTIQUE DE DIEU - CHAPITRE 4

CHAPITRE 4

Le Très-Haut continue ses bienfaits à la très Sainte Vierge dans le quatrième jour.

 

38. Le Très-Haut continuait ses faveurs à notre Reine et Maîtresse, en lui découvrant les sublimes mystères, par la révélation desquels il la préparait de plus en plus prochainement à la dignité de la maternité divine. Le quatrième jour de cette préparation étant arrivé, elle fut élevée, à la même heure que les autres jours précédents, à la vision de la Divinité en la forme abstractive dont nous venons de parler. Mais son très pur esprit, illuminé de splendeurs plus éclatantes, en ressentit des effets tout nouveaux. La puissance et la sagesse divine n'arrêtent leur action que devant la borne que leur opposent lesœuvres de notre volonté, ou le peu de capacité que nous avons comme créatures essentiellement finies. Le pouvoir divin ne trouva aucun empêchement en la très Sainte Vierge pour ce qui regarde lesœuvres, car elle fit toutes les siennes dans une plénitude de sainteté souverainement agréable au Seigneur, de sorte que par cet endroit elle s'attirait toutes ses complaisances et lui blessait lecœur d'amour, comme lui-même le dit. Le bras du Seigneur eût pu seulement trouver quelque borne, en ce que la très Sainte Marie était une simple créature; mais dans sa sphère, cette simple créature franchit toutes limites et dépassa toute mesure, parce que le Seigneur lui ouvrit les eaux de la sagesse, afin qu'elle les bût très pures et très claires à la source inépuisable de la Divinité.

39. Dans cette vision, le Très-Haut se manifesta à elle avec une lumière très particulière, il lui révéla la nouvelle loi de grâce que le Sauveur du monde devait établir, les sacrements qu'elle devait contenir, la fin pour laquelle il les instituerait et les laisserait dans la nouvelle Eglise évangélique, les secours, les dons et les faveurs qu'il destinait aux hommes, avec le désir qu'ils fussent tous sauvés et qu'ils profitassent du fruit de la rédemption. La sagesse que la très Sainte Vierge reçut dans cette vision fut si grande, y étant enseignée par le souverain Maître qui corrige les sages, que si par impossible quelque homme ou quelque ange eût pu écrire ce qu'elle y apprit, on en ferait plus de livres que de tout ce qu'on a écrit des sciences et des arts jusqu'à présent, et qu'on en pourra écrire jusqu'à la fin des siècles. Et il ne faut pas s'en étonner, parce qu'étant la plus grande de toutes les pures créatures, l'océan de la Divinité que les péchés et la mauvaise disposition des hommes tenaient renfermé en elle-même, se répandit dans son coeur et dans son entendement avec une abondance inconcevable. Ainsi elle y découvrit toutes choses, excepté sa prochaine dignité de Mère du Fils unique du Père éternel, qui lui fut toujours cachée jusqu'au temps que le Seigneur avait déterminé.

40. Parmi les douceurs de cette science divine, notre Reine eut une amoureuse et intime douleur que cette même science lui renouvela. Elle vit du côté du Très-Haut les trésors ineffables des grâces qu'il destinait aux mortels, et la forte inclination que la Divinité avait à communiquer à tous sa félicité éternelle; elle découvrit et considéra en même temps le mauvais état du monde, et l'aveuglement excessif avec lequel les hommes se privaient de cette félicité. Ce qui lui fut un nouveau genre de martyr causé par la force avec laquelle elle se plaignait de leur perte, et par le désir véhément qu'elle avait de remédier en quelque manière à un mal si déplorable. Elle fit pour ce sujet des demandes, des prières, des offrandes, des humiliations et des acteshéroïques d'amour de Dieu et des hommes, afin qu'aucun ne se perdit désormais s'il était possible, que tous connussent leur Créateur et Rédempteur, et qu'ils le confessassent, l'adorassent et l'aimassent. Tout cela lui arrivait dans la même vision de la Divinité. Et parce que ces choses furent faites en la manière de plusieurs autres dont nous avons parlé, je ne m'arrête point à les raconter.

41. Le Seigneur lui manifesta dans la même occasion les oeuvres de la création du quatrième jour; notre divine Princesse y apprit en quel instant et comment les luminaires du ciel furent formés au firmament pour diviser le jour d'avec la nuit, et afin qu'ils marquassent les temps, les jours et les années; et c'est pour ce sujet que le grand luminaire du ciel, qui est le soleil, fut fait, comme président et seigneur du jour, et en même temps que lui fut formée la lune, qui est le moindre luminaire, et qui éclaire dans les ténèbres de la nuit: elle y découvrit comme les étoiles furent formées dans le huitième ciel, afin qu'elles rendissent la nuit agréable par leur brillante lumière, et qu'elles présidassent tant à la nuit qu'au jour par leurs diverses influences. Elle y connut la matière de ces corps lumineux, leur forme, leurs qualités, leurs grandeur, leurs divers mouvements et l'uniforme inégalité des planètes. Elle y connut le nombre des étoiles, et toutes les influences qu'elles communiquent à la terre et à tous ses êtres animés; les effets qu'elles causent en eux, et en quelle manière elles les modifient et les meuvent.

42. Ce que je viens de dire n'est pas contraire à ce que le prophète dit au psaume 146 où il nous apprend que Dieu connaît le nombre des étoiles et qu'il les appelle par leurs noms; car David ne nie pas que ce souverain Seigneur ne puisse accorder à la créature, et par son pouvoir infini et par grâce, ce qu'il en a lui-même par nature. Et il est évident que, lui étant possible de communiquer cette science, et que cette communication contribuant à la plus grand excellence de l'auguste Marie, sa divine Majesté ne lui devait pas refuser cette faveur, puisqu'elle lui en avait accordé d'autres plus grandes, en la faisant Reine et Maîtresse des étoiles comme des autres créatures. Et ce bienfait devait être comme inséparable de l'empire que le Seigneur lui donna sur les vertus, les influences et les opérations de tous les corps célestes, commandant à tous de lui obéir comme à leur souveraine Maîtresse.

43. La très Sainte Vierge reçut une si grande puissance par cette loi, que, suivant notre manière de parler, le Seigneur imposa aux créatures célestes, et de l'empire qu'il lui donna sur elles, que si elle eût commander aux étoiles de quitter leur place dans le ciel, elles lui auraient obéi incontinent, et elles eussent pris la place que cette divine Dame leur eût assignée. Le soleil et les autres planètes en eussent fait de même, et tous les corps célestes eussent arrêté leur cours et leur mouvement, suspendu leurs influences et leurs opérations au commandement de Marie. J'ai déjà dit qu'elle usait quelquefois de cet empire, ainsi qu'il lui arriva en Egypte (comme nous verrons dans la suite), où les chaleurs sont fort grandes, et où elle se servit du pouvoir qu'elle avait de commander au soleil de modérer son ardeur, et de ne point incommoder par ses rayons l'enfant Dieu et son Seigneur; à quoi le soleil lui obéissait, incommodant la Mère, parce qu'elle le voulait bien de la sorte, et respectant le Fils, le Soleil de justice, qu'elle avait entre ses bras. Il arrivait la même chose à l'égard des autres planètes, et quelquefois elle arrêtait le soleil, comme je le dirai en son lieu.

44. Le Très-Haut, dans cette vision, manifesta à notre grande Reine, plusieurs autres mystères cachés; et tout ce que j'en ai dit et que j'en dirai me met dans une gêne violente, parce que je ne puis dire que fort peu de ce que j'en connais; que je comprends beaucoup moins que tout ce qui arriva à cette divine Dame, et que plusieurs de ces mystères sont réservés, afin que son très saint Fils les manifeste au jour du jugement universel, parce que présentement nous ne sommes pas capables de tous. La très pure Marie sortit de cette vision toujours plus transformée en cet objet infini; et par l'accroissement des divines faveurs elle augmentait les vertus et redoublait les prières, les soupirs, les ferveurs et les mérites par lesquels elle avançait l'Incarnation du Verbe et notre salut.

SOURCE: LA CITE MYSTIQUE DE DIEU, DE MARIE D'AGREDA.