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Dernière mise à jour : 22.10.2025
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CINQUIEME MYSTERE JOYEUX : JESUS EST RETROUVE AU TEMPLE

Publié le 06/10/2020 à 07:10 par flammedamour Tags : pouvoir maison nuit femmes dieu presse prix mort enfants homme amour saint monde vie moi bonne mer sur centerblog background
CINQUIEME MYSTERE JOYEUX : JESUS EST RETROUVE AU TEMPLE

LE RETROUVEMENT DE

JESUS AU TEMPLE

(Tiré du premier Volume de « l’Evangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria VALTORTA)

 

Je me rends compte que je me trouve dans l’enceinte du Temple de Jérusalem. Je vois des pharisiens en longs vêtements flottants, des prêtres vêtus d’habits de lin avec une plaque de métal précieux au sommet de la poitrine et sur le front et d’autres points qui luisent ça et là sur les vêtements très amples et blancs qui retient à la taille une ceinture de grand prix. Puis il y en a d’autres moins chamarrés qui doivent encore appartenir à la caste sacerdotale et qui sont entourés de disciples plus jeunes. Je vois que ce sont des docteurs de la Loi. Je me trouve égarée au milieu de tous ces personnages, ne sachant pas bien ce que j’ai à faire là dedans.

Je m’approche d’un groupe de docteurs où a débuté une discussion théologique. Une grande foule s’en approche aussi.

Parmi les « docteurs », il y a un groupe à la tête duquel se trouve un certain Gamaliel avec un autre, âgé et presque aveugle, qui soutient Gamaliel au cours de la discussion. Celui-là, je l’entends appeler Hillel ‘je mets l’H parce que je vois qu’il y a une aspiration au début du nom), il semble le maître ou le parent de Gamaliel parce que ce dernier le traite avec confiance et respect en même temps. Le groupe de Gamaliel a des vues plus larges, alors qu’un autre groupe, et c’est le plus nombreux, est dirigé par un certain Sciammai et est caractérisé par une intransigeance haineuse et rétrograde que l’Evangile met si bien en lumière.

Gamaliel, entouré d’un groupe important de disciples, parle de la venue du Messie. S’appuyant sur la prophétie de Daniel, il soutient que le Messie doit être déjà né. En effet, depuis une dizaine d’années environ, les soixante-dix semaines indiquées par la prophétie sont accomplies, à dater du décret de reconstruction du Temple. Sciammai le combat en affirmant que, s’il est vrai que le Temple a été reconstruit, il n’est pas moins vrai que l’esclavage d’Israël n’a fait que croître et que la paix qu’aurait dû apporter Celui que les Prophètes appellent le « Prince de la paix » est bien loin d’exister dans le monde et spécialement à Jérusalem, opprimée par un ennemi qui ose pousser sa domination jusqu’à l’enceinte du Temple dominée par la tour Antonia remplie de légionnaires romains, prêts à apaiser avec leur épée tout soulèvement patriotique.

La discussion, pleine de subtilités, tire en longueur : chaque maître fait étalage d’érudition, par tant pour vaincre son rival que pour s’imposer à l’admiration des auditeurs. Cette intention est évidente.

Du groupe serré des fidèles sort une fraîche vois d’enfant : « C’est Gamaliel qui a raison ».

Mouvement de la foule et du groupe des docteurs. On cherche l’interrupteur. Mais pas besoin de le chercher ; il ne se cache pas. Il se manifeste et s’approche du groupe des « rabbi ». Je reconnais mon Jésus adolescent. Il est sûr de lui et franc, avec des yeux intelligents qui étincellent.

« Qui es-tu ? » lui demande-t-on.

« Un fils d’Israël venu accomplir ce que la Loi ordonne ».

La réponse hardie et sûre d’elle-même le rend sympathique et Lui vaut des sourires d’approbation et de bienveillance. On s’intéresse au petit Israélite.

« Comment t’appelles-tu ? »

« Jésus de Nazareth ».

La bienveillance s’atténue dans le groupe de Sciammai. Mais Gamaliel, plus bienveillant, poursuit le dialogue en même temps que Hillel. Ou plutôt c’est Gamaliel qui, respectueusement, dit au vieillard : « Demande quelque chose à l’enfant ».

« Sur quoi fondes-tu ta certitude ? » demande Hillel.

(Je mets les noms en tête des réponses pour abréger et rendre plus clair).

Jésus : « Sur la prophétie qui ne peut faire erreur sur l’époque et les signes qui l’ont accompagnée quand ce fut le moment de sa réalisation. C’est vrai que César nous domine. Mais le monde était tellement paisible et la Palestine si calme quand expirèrent les soixante-dix semaines qu’il fut possible à César d’ordonner un recensement dans ses domaines. Il ne l’aurait pas pu s’il avait eu la guerre dans l’Empire et des soulèvements en Palestine. Comme ce temps était accompli, ainsi va se terminer l’autre intervalle de temps de soixante-deux semaines plus une depuis l’achèvement du Temple pour que le Messie soit consacré et que se réalise la suite de la prophétie pour le peuple qui ne l’a pas accepté. Pouvez-vous avoir des doutes ? Ne vous rappelez-vous pas de l’étoile que virent les Sages d’Orient et qui alla justement se poser dans le Ciel de Bethléem de Juda et que les prophéties et les visions, depuis Jacob et par la suite, indique ce lieu comme destiné à accueillir la naissance du Messie, fils du fils du fils de Jacob, à travers David qui était de Bethléem ? Ne vous rappelez-vous pas Balaam ? « Une étoile naîtra de Jacob ». Les Sages d’Orient, auxquels la pureté et la foi gardaient ouverts les yeux et les oreilles, ont vu l’étoile et compris son nom ; « Messie » et ils sont venus adorer la Lumière allumée dans le monde ».

Sciammai, le regard livide : « Tu dis que le Messie est né au temps de l’Etoile à Bethléem Ephrata ? »

Jésus : « Je le dis ».

Sciammai : « Alors il n’existe plus. Tu ne sais pas, enfant, qu’Hérode fit tuer tous les garçons, de un jour à deux ans, de Bethléem et des environs ? Toi qui connais si bien les Ecritures, tu dois aussi savoir cela : « Un cri s’est levé…C’est Rachel qui pleure ses enfants ». Les vallées et les collines de Bethléem qui ont recueilli les pleurs de Rachel mourante sont restées remplies de ces pleurs, et les mères l’ont répété sur leurs fils massacrés. Parmi elles, il y avait certainement aussi la Mère du Messie ».

Jésus : « Tu te trompes, vieillard. Les pleurs de Rachel se sont changés en hosanna parce que là où elle avait mis au jour « le fils de sa douleur », la nouvelle Rachel a donné au monde le Benjamin du Père Céleste, le Fils de sa droite, Celui qui est destiné à rassembler les peuples sous son sceptre et à le libérer de la plus terrible servitude. »

Sciammai : « Et comment, s’il a été tué ? »

Jésus : « N’as-tu pas lu à propos d’Elie ? Il fut enlevé dans un char de feu. Et le Seigneur Dieu ne pourra pas avoir sauvé son Emmanuel pour qu’il fût le Messie de son peuple ? Lui, qui a ouvert la mer devant Moise pour qu’Israël rejoignit à pieds secs son territoire, Il n’aura pas pu ordonner à ses Anges de sauver son Fils, le Christ, de la férocité de l’homme ? En vérité, je vous le dis : le Christ vit et Il est parmi vous et quand sera venue son heure, Il se manifestera dans sa puissance ». Jésus, en disant ces paroles que je souligne, a dans la voix un éclat qui remplit l’espace. Ses yeux brillent encore davantage et comme mus par le pouvoir et la promesse, il tend le bras et la main droite comme pour un serment. C’est un enfant mais il est solennel comme un homme.

Hillel : « Enfant, qui t’a enseigné ces paroles ? »

Jésus : « L’Esprit de Dieu. Je n’ai pas de maître humain. C’est la parole de Dieu que vous entendez par mes lèvres ».

Hillel : « Viens parmi nous que je te vois de près, ô Enfant ! Mon espérance se ravive au contact de ta foi et mon âme s’illumine au soleil de la tienne ».

Et on fait asseoir Jésus sur un siège élevé entre Gamaliel et Hillel et on Lui apporte des rouleaux pour qu’Il les lise et les explique. C’est un examen en règle. La foule se presse et écoute.

La voix enfantine de Jésus lit : « Console-toi, ô mon peuple. Parlez au cœur de Jérusalem, consolez-la car son esclavage est fini… Voix de quelqu’un qui crie dans le désert : préparez les chemins du Seigneur… Alors apparaîtra la Gloire du Seigneur… »

Sciammai : « Tu le vois, Nazaréen ! Ici, on parle d’esclavage fini. Jamais comme à présent nous sommes esclaves. Ici, on parle d’un précurseur. Où est-il ? Tu radotes ! »

Jésus : « Je te dis que c’est à toi plus qu’aux autres qu’est adressée l’invitation du Précurseur. A toi et à tes semblables. Autrement tu ne verras pas la Gloire du Seigneur et tu ne comprendras pas la parole de Dieu parce que la bassesse, l’orgueil, la dissimulation t’empêcheront de voir et d’entendre. »

Sciammai : « C’est ainsi que tu parles à un maître ? »

Jésus : « C’est ainsi que je parle, ainsi que je parlerai jusqu’à la mort car au-dessus de mon intérêt, il y a celui du Seigneur et l’Amour pour la Vérité dont je suis le Fils. Et j’ajoute pour toi, ô rabbi, que l’esclavage dont parle le prophète et dont je parle Moi aussi, n’est pas celui que tu crois, et la royauté n’est pas celle à laquelle tu penses. Mais au contraire, c’est par les mérites du Messie que l’homme sera libéré de l’esclavage du Mal qui le sépare de Dieu, et le signe du christ marquera les esprits libérés de tout joug et soumis à son règne éternel. Toutes les nations inclineront a tête, ô race de David, devant le Germe né de toi et devenu l’arbre qui couvre toute la terre et s’élève jusqu’au Ciel. Au Ciel et sur la terre, toute bouche louera son Nom et tout genou fléchira devant le Consacré de Dieu, le Prince de la Paix, celui qui enivrera de Lui-même toute âme fatiguée et rassasiera toute âme affamée, le Chef, le Saint qui conclura une alliance entre la terre et le Ciel. Non pas comme celle qui fut conclue avec les Pères d’Israël quand Dieu les fit sortir d’Egypte, en les traitant encore comme des serviteurs, mais en gravant la pensée de la paternité céleste dans les esprits des hommes avec la Grâce nouvellement versée en eux par les mérites du Rédempteur par qui tous les bons connaîtront le Seigneur, et le Sanctuaire de Dieu ne sera plus abattu ni détruit. »

Sciammai : « Mais ne blasphème pas, enfant ! Rappelle-toi David ! Il dit qu’après la mort du Christ, le Temple et la Cité seront détruits par un peuple et un chef qui viendra pour cela. Et toi, tu soutiens que le Sanctuaire de Dieu ne sera plus abattu ? Respecte les Prophètes ! »

Jésus : « En vérité, je te dis qu’il y a Quelqu’un qui est plus que les Prophètes et tu ne le connais pas, ni ne le connaîtras pas parce qu’il te manque de vouloir le connaître. Et je t’affirme que tout ce que j’ai dit est vrai. Il ne connaîtra plus la mort, le vrai Sanctuaire, mais comme Celui qui le sanctifie, il ressuscitera pour la vie éternelle et à la fin des jours du monde, il vivra au Ciel ».

Hillel : « Ecoute, enfant. Aggée dit : «…Il viendra le Désiré des nations. Grande sera la gloire de cette maison et de cette dernière plus que de la première ». Il veut peut-être parler du même sanctuaire que Toi ? »

Jésus : « Oui, Maître, c’est cela qu’il veut dire. Ta droiture t’achemine vers la Lumière et Moi je te dis : quand le sacrifice du Christ sera accompli, la paix viendra vers toi parce que tu es un Israélite sans malice. »

Gamaliel : « Dis-moi, Jésus, la paix dont parle les prophètes, comment peut-on l’espérer si la guerre vient détruire ce peuple ? Parle et éclaire-moi aussi. »

Jésus : « Ne te souviens-tu pas, Maître, de ce que dirent ceux qui furent présents la nuit de la naissance du Christ ? Que les troupes Angéliques chantèrent : « Paix aux hommes de bonne volonté ». Mais la volonté de ce peuple n’est pas bonne et il n’aura pas la paix. Il méconnaîtra son Roi, le Juste, le Sauveur parce qu’il attend un Roi revêtu de la puissance humaine alors que Lui est le Roi de l’esprit. Ce peuple ne l’aimera pas parce que le Christ prêchera ce qui ne plaît pas à ce peuple. Le Christ ne combattra pas des ennemis pourvus de chars et de cavalerie, mais les ennemis de l’âme qui inclinent vers des jouissances infernales le cœur de l’homme crée pour le Seigneur. Et cela, ce n’est pas la victoire qu’Israël attend de Lui. Il viendra, Jérusalem, ton Roi, monté sur « l’ânesse et l’ânon », c'est-à-dire les justes d’Israël et les gentils. Mais l’ânon, je vous le dis, lui sera plus fidèle et le suivra précédant l’ânesse et grandira sur la route de la Vérité et de la Vie. Israël, à cause de sa volonté mauvaise, perdra la paix et souffrira en lui, pendant des siècles, ce qu’il a fait souffrir à son Roi réduit par lui à être l’Homme des douleurs dont parle Isaïe ».

Sciammai : « Ta bouche profère à la fois des enfantillages et des blasphèmes, Nazaréen. Réponds : « Et où est le Précurseur ? Quand l’avons-nous eu ? »

Jésus : « Il existe. Malachie ne dit-il pas : «  Voici que j’envoie mon Ange préparer devant Moi le chemin et immédiatement viendra à son Temple le Dominateur que vous cherchez et l’Ange du testament que vous désirez ardemment ? » Donc, le Précurseur précède immédiatement le Christ. Il est déjà là, comme le Christ. S’il y avait des années entre celui qui prépare le chemin au Seigneur et le Christ, tous les chemins s’encombreraient et deviendraient tortueux. Dieu le sait et Il a décidé que le Précurseur précède d’une seule heure le Maître. Quand vous verrez ce Précurseur, vous pourrez dire : « La mission du Christ est commencée ». A toi je dis : « Le Chris ouvrira beaucoup d’yeux et beaucoup d’oreilles quand Il viendra par ce chemin. Mais ce ne sont pas les tiens ni ceux de tes semblables, car vous Lui donnerez la mort en échange de la Vie qu’il vous apporte. Mais quand, plus grand que ce Temple, plus haut que le Tabernacle enfermé dans le Saint des Saints, plus haut que la Gloire que soutiennent les Chérubins, le Rédempteur sera sur son trône et sur son hôtel, la malédiction pour les déicides et la vie pour les gentils couleront de ses mille et mille blessures. Car Lui, ô Maître toi qui l’ignores, n’est pas, je le répète, Roi d’une domination humaine, mais d’un Royaume spirituel, et ses sujets seront uniquement ceux qui par leur amour sauront renaître en leur esprit et comme Jonas, après une première naissance, renaître sur d’autres rivages : « ceux de Dieu », à travers la régénération spirituelle qui viendra par le Christ , qui donnera la vraie vie à l’humanité. »

Sciammai et son entourage : « Ce nazaréen est Satan !’

Hillel et les siens : « Non. Cet enfant est un prophète de Dieu. Reste avec nous, Petit. Ma vieillesse transmettra ce quelle sait à ton savoir et tu seras Maître du peuple de Dieu. »

Jésus : « En vérité, je te dis que si beaucoup étaient comme toi, le salut arriverait à Israël. Mais mon heure n’est pas venue. Les voix du Ciel me parlent et dans la solitude, je dois les recevoir jusqu’à ce que mon heure arrive. Alors avec mes lèvres et mon sang, je m’adresserai à Jérusalem, et mon sort sera celui des Prophètes lapidés et assassinés par elle. Mais au-dessus de mon être, il y a celui du Seigneur Dieu, auquel je soumets Moi-même pour qu’Il fasse de Moi l’escabeau de sa gloire, en attendant que Lui fasse du monde un escabeau pour les pieds du Christ. Attendez-Moi à mon heure. Ces pierres entendront de nouveau ma voix et frémiront à ma dernière parole. Bienheureux ceux qui, en cette voix, auront écouté Dieu et croiront en Lui par son entremise. A ceux-là le Christ donnera son Royaume dont votre égoïsme rêve qu’il sera tout humain alors qu’il est céleste. Pour l’avènement de ce Royaume, Moi, je dis : « Voici ton serviteur, Seigneur, venu pour faire ta volonté. Réalise-la entièrement car je brûle de l’accomplir ».

Et ici se termine la vision de Jésus avec son visage enflammé d’ardeur spirituelle, tourné vers le Ciel, les bras ouverts, debout, au milieu des Docteurs stupéfaits.

Jésus dit :

« Revenons en arrière, très en arrière. Revenons au Temple où, à l’âge de 12 ans, je suis en train de discuter. Revenons même sur les chemins qui mènent à Jérusalem et de Jérusalem au Temple.

Tu vois la douleur de Marie lorsque se réunirent les groupes d’hommes et de femmes. Elle voit que je ne suis pas avec Joseph.

Elle ne s’emporte pas en durs reproches envers son époux. Toutes les femmes l’auraient fait. Elles l’auraient fait pour beaucoup moins, oubliant que l’homme est toujours le chef dans la famille. Mais la douleur qui se manifeste sur le visage de Marie transperce le cœur de Joseph plus qu’aucun reproche. Elle ne s’abandonne pas, Marie, à des scènes dramatiques. Pour beaucoup moins, d’autres femmes l’auraient fait pour qu’on les remarque et pour s’attirer de la pitié. Mais sa douleur contenue est si évidente avec le tremblement qui la saisit, la pâleur de son visage, ses yeux si grands ouverts qu’elle émeut plus qu’une scène de pleurs et de cris.

Elle ne sent plus la fatigue ni la faim. Pourtant, l’étape avait été longue et depuis si longtemps, elle n’avait rien pris ! Mais elle laisse tout. Et la couchette que l’on préparait et la nourriture qui va être distribuée. Elle revient sur ses pas. C’est le soir et la nuit descend. Peu importe. Chaque pas la ramène vers Jérusalem. Elle arrête les caravanes, les pèlerins, elle les interroge. Joseph la suit et l’aide. Une journée de marche à rebours, et puis l’angoissante recherche à travers la cité.

Où, où peut être son Jésus ? Et Dieu permets qu’elle ne sache pas, pendant de si longues heures, où me chercher. Chercher un enfant au Temple n’avait pas de sens. Que pouvait bien faire un enfant au Temple ? Tout au plus, s’il était perdu à travers la ville et s’était ramené là, à l’intérieur, porté par ses petits pas, sa voix plaintive aurait appelé la maman et attiré l’attention des adultes, des prêtres, qui auraient pensé à rechercher les parents avec des écriteaux aux portes. Mais pas d’écriteaux. Personne en vile ne savait rien de cet enfant. Beau ? Blond ? Robuste ? Mais il y en a tant ont on peut le dire ! C’était trop peu pour pouvoir affirmer :

« Je l’ai vu, il était ici, où là ! »

Puis, après trois jours, symbole des trois jours de sa future angoisse, voila que marie à bout de force pénètre dans le Temple, parcourt les cours et les vestibules. Rien. Elle court, elle court, la pauvre Maman, là où elle entend une voix enfantine. Et même les agneaux avec leurs bêlements lui semblent la voix de la Créature qu’elle cherche. Mais Jésus ne pleure pas. Il enseigne. Voila que Marie entend, au-delà d’un groupe de personnes, la chère voix qui dit : « Ces pierres frémiront… » Elle tâche de se frayer un chemin à travers la foule et elle y réussit finalement. Le voilà, le Fils, les bras ouverts, tout droit au milieu des Docteurs.

Marie est la Vierge Prudente mais cette fois, le chagrin la fait sortir de sa réserve. C’est une digue qui abat tout obstacle. Elle court vers son Fils, l’embrasse en le soulevant de son siège et en le posant à terre. « Oh ! Pourquoi nous as-tu fait cela ? Depuis trois jours, nous marchons à ta recherche. Ta Maman se meurt de chagrin, Fils. Ton père est épuisé de fatigue. Pourquoi, Jésus ? »

On ne demande pas de pourquoi à Celui qui sait. Le « pourquoi » de sa façon d’agir. A ceux qui sont appelés, on ne demande pas « pourquoi » ils laissent tout pour suivre la voix de Dieu. J’étais la Sagesse et je savais. J’étais « appelé » à une mission et je la remplissais. Au-dessus du père et de la mère de la terre, il y a Dieu, le Père Divin. Ses intérêts dépassent les nôtres, ses affections passent avant toutes les autres. Je le dis à ma Mère.

Je termine l’enseignement aux docteurs par l’enseignement à Marie, Reine des docteurs. Et elle ne l’a jamais plus oublié. Un rayon de soleil lui est revenu au cœur, tandis qu’elle me tient par la main, humble et obéissant, mais mes paroles lui sont restées au cœur. Beaucoup de jours ensoleillés ou nuageux passeront sous le Ciel, pendant ces vingt et une années où je serai encore sur la terre. Beaucoup de joies et beaucoup de peines et de pleurs passeront, les uns après les autres, en son cœur pendant les vingt et une autres années qui suivront, mais elle ne demandera plus : » Pourquoi mon Fils, nous as-tu fait cela ? »

Apprenez cette leçon, vous, hommes arrogants. »