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OU VOUS SEREZ RELIGIEUX, OU VOUS SEREZ DAMNE

Publié le 21/12/2021 à 09:03 par flammedamour Tags : sermons saint curé ars Jésus Christ croix porté religieux damné
OU VOUS SEREZ RELIGIEUX, OU VOUS SEREZ DAMNE

 

J’entends encore quelqu’un me dire :

-Quel mal peut-il y avoir à se récréer un moment ? Je ne fais de tort à personne, je ne veux pas être religieuse ou religieux ! Si je ne fréquente pas les danses, je resterai dans le monde comme une personne morte ?

-Mon ami, vous vous trompez. Ou vous serez religieux, ou vous serez damné. Qu’est-ce qu’une personne religieuse ? Ce n’est pas autre chose qu’une personne qui remplit ses devoirs de chrétien. Vous dites que je ne gagnerai rien en vous parlant de la danse, et que vous n’en ferez ni plus ni moins. Vous vous trompez encore. En méprisant les instructions de votre pasteur, vous vous attirerez un nouveau châtiment de Dieu, et moi, en remplissant mon devoir, j’y gagnerai beaucoup. Dieu ne me demandera pas à l’heure de la mort si vous avez rempli vos devoirs mais si je vous ai enseigné ce que vous deviez faire pour les bien remplir. Vous dites encore que je ne viendrai jamais à bout de vous faire croire qu’il y a du mal à récréer un moment en dansant ? Vous ne voulez pas croire qu’il y ait du mal ? C’est votre affaire. Pour moi, il me suffit de vous le dire de manière à vous le faire comprendre, si toutefois vous le voulez. En agissant ainsi, je fais tout ce que je dois faire. Il ne faut pas que cela vous irrite : votre pasteur fait son devoir. Mais, direz-vous, les commandements de Dieu ne défendent pas la danse, l’Ecriture Sainte non plus. Peut-être ne l’avez-vous pas bien examiné. Suivez-moi un instant, et vous allez voir qu’il n’est pas un commandement de Dieu que la danse ne fasse transgresser, ni un sacrement qu’elle ne fasse profaner.

Vous savez aussi bien que moi que ces sortes de folies et d’extravagances ne se font ordinairement, que les dimanches et les fêtes. Que fera donc en pareil jour une fille ou un garçon qui ont résolu d’aller danser ? Quel amour auront-ils pour Dieu ? Leur esprit ne sera-t-il pas tout occupé de leurs parures, afin de plaire aux personnes avec lesquelles ils espèrent se trouver ? Supposez qu’ils fassent leur prière, comment la feront-ils ? Hélas ! Dieu seul le sait ! D’ailleurs, quel amour de Dieu peut avoir une personne qui ne respire que l’amour des plaisirs et des créatures ? Vous conviendrez avec moi qu’il est impossible de plaire à Dieu et au monde. Non, jamais cela ne sera. Dieu nous défend le jurement. Hélas ! Que de querelles, de jurements et de blasphèmes, causés par la jalousie que font naître les jeunes personnes, quand elles sont dans de telles assemblées ? N’y avez-vous pas souvent des disputes ou des batailles ? Qui pourrait compter tous les crimes qui se commettent dans ces réunions infernales ? Le troisième commandement nous commande de sanctifier le saint jour du Dimanche. Peut-on croire qu’un garçon qui aura passé plusieurs heures avec une fille dont le cœur est semblable à une fournaise, satisfera ainsi au précepte ? Saint Augustin a bien raison de dire que les hommes feraient bien mieux de labourer leur terre, et les filles de filer leur quenouille, que d’aller danser ; le mal serait moindre. Le quatrième commandement de Dieu ordonne aux enfants de respecter leurs parents. Ces jeunes gens qui fréquentent les danses, ont-ils le respect et la soumission qu’ils doivent à leurs parents ? Non, sans doute : ils les font mourir de chagrin, soit en les méprisant, soit en dépensant leur argent mal à propos, soit même en leur reprochant leur conduite passée. Quel chagrin ne doivent pas concevoir ces parents, si leur foi n’est pas encore éteinte, en voyant leurs enfants livrés à de tels plaisirs, ou pour parler plus clairement à ces libertinages ? Ces enfants ne sont plus pour le ciel, mais des victimes engraissées pour l’enfer. Supposez que les parents n’aient pas encore perdu la foi… Hélas ! Je n’ose aller plus loin ! Que de parents aveugles !... Que d’enfants réprouvés !... Y a-t-il un lieu, un temps, une occasion, où il se commet tant de péchés d’impureté que dans les danses et à la suite des danses ? N’est-ce pas dans ces assemblées que l’on est le plus violemment porté au péché contraire à la sainte vertu de chasteté ? N’est-ce pas là que tous les sens sont portés à la volupté ? Pourrait-on examiner cela un peu de près, et ne pas mourir d’horreur à la vue de tant de crimes qui se commettent ? N’est-ce pas dans ces assemblées, que le démon allume avec fureur le feu impur dans le cœur des jeunes gens, pour anéantir en eux la grâce du Baptême ? N’est-ce pas là que l’enfer se fait des esclaves autant qu’il en veut ? Si, malgré l’éloignement des occasions, et les secours de la prière, un chrétien a encore tant de peine pour garder la pureté du cœur, comment pourrait-il conserver cette vertu, au milieu de tant d’objets capables de la faire succomber. « Voyez, nous dit Saint Jean Chrysostôme, voyez cette fille mondaine et volage, ou plutôt ce tison infernal qui, par sa beauté et ses vaines parures, allume dans le cœur de ce jeune homme le feu impur de la concupiscence. Ne les voyez-vous pas, aussi bien l’un que l’autre, chercher à se charmer par leurs airs, leurs gestes et leurs autres manières ? Comptez, malheureux, si vous le pouvez, le nombre de vos mauvaises pensées, de vos mauvais désirs et de vos mauvaises actions. N’est-ce pas là où vous entendez ces airs qui flattent les oreilles, enflamment et brûlent les cœurs, et font de ces assemblées des fournaises d’impudicité ? » N’est-ce pas là, mes frères, que les garçons et les filles s’abreuvent à la source du crime, qui va bientôt, comme un torrent ou une rivière débordée, inonder, perdre et empoisonner tous les environs ?... Allez, pères et mères réprouvés, allez dans les enfers où la fureur de Dieu vous attend, vous et les belles actions que vous avez faites, en laissant courir vos enfants. Allez, ils ne tarderont pas à vous y rejoindre, puisque vous leur avez si bien tracé le chemin ! Allez compter le nombre d’années que vos garçons et vos filles ont perdues, allez devant votre juge rendre compte de votre vie, et vous verrez si votre pasteur avait raison de défendre ces sortes de joies infernales !...

-Ah ! Me direz-vous, vous en dites plus qu’il y en a !

-J’en dis trop ? Eh bien ! Ecoutez : les Saints Pères en disent-ils trop ? Saint Ephrem nous dit que la danse est la perdition des filles et des femmes, l’aveuglement des hommes, la tristesse des anges et la joie des démons. Mais, mon Dieu, peut-on bien avoir les yeux fascinés jusqu’à ce point, que de vouloir croire qu’il n’y a point de mal ; tandis que c’est la corde, par laquelle le démon traîne le plus d’âmes en enfer ?... Allez, pauvres parents, aveugles et réprouvés, allez mépriser ce que vous dira votre pasteur ! Allez ! Continuez votre route ! Ecoutez tout et ne profitez de rien ! Il n’y a point de mal ? Mais dites-moi, à quoi avez-vous renoncé je jour de votre Baptême ? Ou plutôt, à quelles conditions vous l’a-t-on donné ? N’est-ce pas en vous faisant prêter serment à la face du ciel et de la terre, en présence de Jésus Christ sur l’autel, que vous renonciez pour toute votre vie, à Satan, à ses pompes et à ses œuvres, c’est-à-dire au péché, aux plaisirs et à toutes les vanités du monde ? N’est-ce pas en vous faisant promettre que vous vouliez marcher à la suite d’un Dieu crucifié ? Dites-moi, n’est-ce pas véritablement violer les promesses de votre baptême, et profaner ce sacrement de miséricorde ? Ne profanez-vous pas aussi celui de la Confirmation, en changeant la Croix de Jésus Christ que vous y avez reçue, contre de vains ajustements, en rougissant de cette croix qui devrait être votre gloire et votre bonheur ? Saint Augustin assure que ceux qui vont aux danses, renoncent véritablement à Jésus Christ pour se donner au démon. Quelle horreur ! Chasser Jésus Christ après l’avoir reçu dans votre cœur ! « Aujourd’hui, nous dit Saint Ephrem, ils s’unissent à Jésus Christ et demain, au démon. » Hélas ! Que de Judas, après l’avoir reçu, vont le vendre à satan, dans ces assemblées où se réunit tout ce qu’il y a de plus vicieux ! Quant au sacrement de Pénitence, quelle vie contradictoire ! Un chrétien qui, après un seul péché, ne devrait plus que pleurer toute sa vie, ne pense qu’à se livrer à toutes ces joies mondaines ! Plusieurs ne profanent-ils pas le sacrement de l’Extrême-onction, en faisant des mouvements indécents des pieds, des mains et de tout le corps, qui doit être sanctifié par les huiles saintes ? N’outrage-t-on pas le sacrement de l’Ordre par le mépris que l’on fait des instructions de son pasteur ? Mais pour le sacrement du Mariage, hélas ! Que d’infidélités ne médite-t-on pas dans ces assemblées ? Il semble qu’alors, tout soit permis. Qu’il faut aveugle pour croire qu’il n’y a point de mal !...

Le Concile d’Aix-la-Chapelle défend la danse, même aux noces. Et Saint Charles Borromée, archevêque de Milan, dit que l’on donnait trois ans de pénitence à une personne qui avait dansé, et si elle y retournait, on la menaçait d‘excommunication. S’il n’y a point de mal, alors que les Saints Pères et l’Eglise se sont trompés ? Mais qui vous dit qu’il n’y a point de mal ? Ce ne peut être qu’un libertin, une fille volage et mondaine, qui tâchent d’étouffer autant qu’ils peuvent les remords de leur conscience. Il y a, dites-vous, des prêtres qui n’en parlent pas en confession, ou qui, sans le permettre, ne refusent pas l’absolution. Ah ! Je ne sais pas s’il y a des prêtres si aveugles, mais je crois que ceux qui vont chercher des prêtres faciles, vont chercher un passeport qui les conduit en enfer. Pour moi, si j’allais à la danse, je ne voudrais pas recevoir l’absolution, n’ayant pas un véritable désir de ne plus y retourner. Ecoutez Saint Augustin, et vous verrez si la danse est une si bonne action. Il nous dit « que la danse est la ruine des âmes, un renversement de toute honnêteté, un spectacle honteux, une profession publique du crime. » Saint Ephrem l’appelle « la perte des bonnes mœurs et l’aliment du vice. ». Saint Jean Chrysostôme : « Une école publique d’incontinence. » Tertullien : » Le temple de Vénus, le consistoire de l’impudicité et la citadelle de toutes les turpitudes. » « Voilà une fille qui danse, dit saint Ambroise, mais c’est la fille d’une adultère, parce qu’une femme chrétienne apprendrait à sa fille la modestie, la pudeur, et non la danse ! » Hélas ! Que de jeunes gens, depuis qu’ils vont aux danses, ne fréquentent plus les sacrements, ou ne font que les profaner ! Que de pauvres personnes y ont perdu la pitié et la foi ! Que de gens n’ouvriront les yeux sur leur malheur que pour tomber en enfer !...