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saint ange orphar venez délivrer mon fils dans la consommation et la vente de la drogue de tout mal délivré mo
Par Anonyme, le 24.06.2025
bonsoir,
le ciel bénisse les publications faîtes pour sa gloire!
j'aim e particulièrem ent bien st patrick.
Par laportetroite, le 20.08.2024
sainte vierge marie daigne me oindre par ta flamme d'amour pour que ma bouche soit écoutée pour sauver les âme
Par Anonyme, le 11.04.2024
oh oh oh sainte vierge marie je suis résolue à prier et jeûner tous ces jours mais j'ai l'impression que je su
Par Anonyme, le 09.04.2024
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Date de création : 01.01.2019
Dernière mise à jour :
05.10.2025
830 articles
O mon Dieu ! Que de chrétiens se damnent par le défaut de charité ! Non, non, mes frères, quand vous feriez même des miracles, vous ne serez jamais sauvés, si vous n’avez pas la charité. Non, mes frères, ce n’est pas connaître sa religion. Ce n’est avoir qu’une religion de caprice, d’humeur et de penchant. Allez, allez, vous n’êtes que des hypocrites et des réprouvés ! Sans la charité, jamais vous ne verrez le bon Dieu, jamais vous n’irez au ciel !... Donnez votre bien, faites de grandes aumônes à ceux qui vous aiment et qui vous plaisent, assistez tous les jours à la sainte Messe, communiez tous les jours, si vous voulez : vous n’êtes que des hypocrites et des réprouvés. Continuez votre route et vous serez bientôt en enfer !... Vous ne pouvez supporter les défauts de votre prochain parce qu’il est trop pénible, vous n’aimez pas être avec lui. Allez voir, allez, malheureux, vous n’êtes qu’un hypocrite, vous n’avez qu’une fausse religion qui, avec tout ce que vous faites de bien, vous conduira en enfer. O mon Dieu ! Que cette vertu est rare, hélas ! Elle est aussi rare que sont rares ceux qui iront au ciel.
-Je n’aime pas même les voir, direz-vous. A l’église, ils me donnent des distractions avec toutes leurs manières.
-Ah ! Malheureux, dites plutôt que vous n’avez pas de charité, et que vous n’êtes qu’un misérable, qui n’aimez que ceux qui entrent dans vos sentiments ou vos intérêts, qui ne vous contredisent en rien, et qui vous flattent de vos bonnes œuvres, qui aiment à vous remercier de vos bienfaits et qui vous paient de reconnaissance. Vous ferez tout pour ceux-ci, vous ne craignez pas même de vous priver de votre nécessaire pour les soulager. Mais s’ils vous méprisent ou paient d’ingratitude, vous ne les aimez plus. Vous ne voulez plus les voir. Vous fuyez leur compagnie. Vous êtes contents de couper court aux entretiens que vous avez avec eux. O mon Dieu ! Que de fausses dévotions qui ne peuvent nous conduire que parmi les réprouvés !
Si vous en doutez, mes frères, écoutez Saint Paul, qui ne peut vous tromper : « Quand, nous dit-il, je donnerais tout mon bien aux pauvres, quand je ferais des miracles en ressuscitant les morts, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien autre qu’un hypocrite. » Mais pour mieux vous en convaincre, parcourez toute la Passion de Notre Seigneur Jésus Christ. Voyez toutes les vies des Saints, vous n’en trouverez aucun qui n’ait pas cette vertu. Non, non, vous n’en verrez pas un qui n’ait préféré de faire du bien à celui qui lui aura fait quelque tort. Voyez Saint François de Sales qui nous dit que s’il n’avait qu’une bonne œuvre à faire, il choisirait celui qui lui a fait quelque outrage, plutôt que celui qui lui a rendu quelque service. Hélas ! Mes frères, qu’une personne qui n’a pas la charité va loin pour le mal ! Si une personne lui a fait quelque peine, vous la voyez examiner toutes ses actions. Elle les juge. Elle les condamne. Elle les tourne en mal, toujours croyant avoir raison.
-Mais, me direz-vous, il y a bien des fois que l’on voit qu’ils agissent mal, l’on ne peut pas penser autrement.
-Mon ami, comme vous n’avez point de charité, vous croyez qu’ils font mal. Si vous aviez la charité, vous penseriez bien autrement, parce que vous penseriez toujours que vous pouvez bien vous tromper, comme cela arrive si souvent. Et pour vous en convaincre, en voici un exemple, que je vous prie de ne jamais effacer de votre esprit, surtout quand vous penserez que votre prochain fait mal.
Il est rapporté, dans l’Histoire des Pères du Désert, qu’un solitaire, nommé Siméon, étant resté plusieurs années dans la solitude, il lui vint la pensée d’aller dans le monde : mais il demanda au bon Dieu que jamais de sa vie, les hommes ne connussent ses intentions. Le bon Dieu lui ayant accordé cette grâce, il alla dans le monde. Il contrefaisait le fou, il délivrait les possédés du démon, et il guérissait les malades. Il allait dans les maisons de femme de mauvaise vie ; leur faisait jurer qu’elles n’aimeraient que lui, leur donnant tout l’argent qu’il avait. Tout le monde le regardait comme un solitaire qui avait perdu l’esprit. L’on voyait tous les jours cet homme, qui avait plus de soixante dix ans, jouer avec les enfants dans les rues. D’autres fois, il allait se jeter au travers des danses publiques pour sauter avec les autres, en leur disant quelques mots qui leur montraient bien le mal qu’ils faisaient. Mais on regardait cela comme venant d’un fou, et l’on ne faisait que le mépriser. D’autres fois, il montait sur les théâtres, d’où il jetait des pierres à tous ceux qui étaient en bas. Quand il voyait des personnes qui étaient possédées du démon, il se mettait avec elles, et contrefaisait le possédé comme si lui-même l’eût été. On le voyait courir dans les auberges, se mettre avec les ivrognes. Dans les marchés, il se roulait par terre, et faisait mille autres choses toutes fort extravagantes. Tout le monde le condamnait, le méprisait. Les uns le regardaient comme un fou. Les autres, comme un libertin et un mauvais sujet qui ne méritait que la prison. Et cependant, mes frères, malgré tout, c’était un saint, qui ne cherchait que le mépris et à gagner les âmes à Dieu, quoique tout le monde en jugeât mal. Ce qui nous montre que, quoique les actions mêmes de notre prochain nous paraissent mauvaises, nous ne devons pas, nous, en juger mal. Souvent, nous les jugeons mauvaises, tandis qu’aux yeux de Dieu, elles ne le sont pas…
Oui, mes frères, celui qui a la charité ne voit point de défauts dans ses frères…
Celui qui la possède est sûr que le ciel est pour lui !...
C’est le bonheur que je vous souhaite.