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Dernière mise à jour : 07.10.2025
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DOULEUR DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE AU COUP DE LANCE

Publié le 21/10/2021 à 08:01 par flammedamour Tags : notre dame des douleurs très sainte Vierge Marie coup de lance Jésus Christ
DOULEUR DE LA TRES SAINTE VIERGE MARIE AU COUP DE LANCE

PIEUSES CONSIDERATIONS DES DOULEURS DE LA TRÈS SAINTE VIERGE MARIE PENDANT SA VIE MORTELLE POUR TOUS LES JOURS DU MOIS 

XXVIII EME CONSIDERATION 

Le coup de lance qui perça le côté de Jésus après sa mort, blesse au vif l’âme de Marie. 

 

Après la mort de Jésus, sa Sainte Mère demeura au pied de la croix. Pâle, désolée, accablée de douleur, elle attendait que quelque personne compatissante lui procurât la triste consolation de recevoir le corps de son Fils dans ses bras. Mais, ô mon Dieu! Au lieu de trouver de la compassion, elle est témoin d’une nouvelle barbarie; elle voit le centurion, qui, pour s’assurer de la mort de Jésus, et comme si sa cruauté n’était pas encore satisfaite, prend une lance affilée, s’approche audacieusement de la croix, vise au côté droit du sauveur, et, sous les yeux de Marie, y porte un coup si violent qu’il perce le doux cœur de Jésus. O barbare Longin! La cruauté sur le corps du fils crucifié, blesse horriblement l’âme de sa Mère désolée. Oui, cette âme sainte, qui vivait seule dans ce corps mort, ressentit toute la douleur de ce nouveau déchirement, quoique l’insulte fut toute entière pour Jésus! De là, l’Eglise taxe de cruauté, non la croix, ni les épines, ni les clous, mais seulement la lance. Oui, cette lance fut cruelle, parce que dans le cœur de Jésus mort, résidait éminemment l’âme de Marie, qui, par l’amour, ne faisait qu’une seule âme avec lui. C'est sûrement ce que Siméon avait en vue, quand il dit à Marie: Votre âme sera percée d’un glaive de douleur. O bienheureuse Marie! Ajoute S.Bernard, votre âme fut, en effet, percée du glaive quand la cruelle lance ouvrit le côté de votre Fils mort; son âme n’y était pas mais la vôtre s’y trouvait certainement. Toute la douleur fut donc ici pour Marie, elle versa alors d’abondantes larmes, que S.Ambroise, appelle à juste titre, le sang du cœur. Ah! Si selon S.Jérôme, une piqûre d’aiguille, faite à Jésus, eût été un coup de lance pour Marie, quelle blessure ne dut pas faire à l’âme de Marie, le cruel coup de lance donné à son Fils! Hélas! Elle appuya sa tête languissante sur la croix, et, renfermée dans son manteau, elle fut toute trempée du divin sang qui tombait sur elle, de la nouvelle plaie de son Fils! En ce moment, suivant Baronius, cette mère incomparable recueillit de son mieux le sang et l’eau qui tombèrent du côté du Sauveur; afin, dit S.Anselme, de les employer au salut de nos âmes: Mariae commissa est Domini sanguinis dispensatio. 

 

COLLOQUE 

Vierge sainte! La triste prédiction de Siméon est accomplie en vous! Votre belle âme est profondément blessée d’une cruelle lance, dans le cœur du Sauveur mort! Oui, votre douleur, en ce moment, fut plus perçante que toute épée à deux tranchants, et pénétra jusqu’à faire la dissection de l’âme et de l’esprit, comme dit S.Paul. que ferais-je pour guérir une si profonde blessure? Ah! L'unique remède consiste dans l’abondance des larmes, et dans une compassion tendre et sincère. Je compatis à vos peines du fond de mon cœur; je partage vivement votre douleur inexprimable. Je voudrais pouvoir vous arracher le fer meurtrier qui vous blesse, et en frapper mon cœur perverti, afin qu’il conçoive une vive douleur de mes péchés, qui furent la cause de vos innombrables tourments. Heureux encore, dirai-je avec S.Bernard, si je me sens blessé de la pointe ce glaive! Si sûmma quasi cuspide hujus gladii pungi interdum me sensero! 

 

SOUPIR A MARIE 

Cruelle lance! Tu cherches à tuer la Mère dans son Fils mort! Voilà mon cœur: je ne veux plus vivre après la mort de mon Dieu. 

 

EXEMPLE 

En 1253, Philippe Benizi, âgé de vingt ans, résolut de quitter le monde. Le jeudi, dans l’Octave de Pâques, au pied de l’autel de l’Annonciation de Florence, il pria la très sainte Vierge de lui faire connaître dans quel Ordre il devait entrer. Il fut ravi en extase, et aperçut la Mère de Dieu qui était sur un char d’or; elle lui présentait un habit noir, et l’invitait à s’approcher de son char. La nuit suivante, la très sainte Vierge, dans une nouvelle apparition, lui commanda d’aller trouver ses serviteurs, qui lui donneraient l’explication du char mystérieux; ce qui arriva en effet. Le vendredi suivant, il retourna au couvent de l’Annonciation, se prosterna aux pieds du Père Bonfils Monaldi, un des fondateurs, et alors supérieur de ce couvent, qui lui expliqua le mystère, par une lumière prophétique, qu’il répandrait partout, comme en triomphe, l’Ordre et le culte de Notre Dame des Douleurs, et qu’elle voulait qu’il prit l’habit et la noire livrée de son veuvage. (Pecoroni dell’abit. Coron.7 dol.page 19). 

 

PRATIQUE 

Réciter le Stabat Mater à l’aurore, à midi et le soir. 

SOURCE: Extrait du manuel de la Confrérie de Notre Dame des sept Douleurs, par M.ALLIBERT.