Thèmes

livre luisa picarretta passion jésus christ trésor ciel promesses prix

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· LA CITE MYSTIQUE DE DIEU TOME 1 (207)
· ELIZABETH KINDELMANN (30)
· VIE DIVINE DE LA SAINTE VIERGE MARIE (47)
· L'IMITATION DE JESUS-CHRIST (48)
· TRESOR DE LUISA PICCARRETA POUR TOUS (33)
· NOTRE DAME DES SEPT DOULEURS (31)
· MESSAGES DECEMBRE NOTRE DAME DES ROSES (22)
· MESSAGES MAI NOTRE DAME DES ROSES (32)
· LES SEPT SAINTS ARCHANGES (8)
· MESSAGES MARS NOTRE DAME DES ROSES (22)

Rechercher
Derniers commentaires Articles les plus lus

· LES PROMESSES DE LA FLAMME D'AMOUR
· LE CHAPELET DU TRES PRECIEUX SANG DE JESUS CHRIST
· HISTOIRE DE ROSA QUATTRINI, MAMMA ROSA
· PRIERE AUTHENTIQUE A SAINT MICHEL ARCHANGE
· LA CITE MYSTIQUE DE DIEU - CHAPITRE 12 - LIVRE 2

· LA CITE MYSTIQUE DE DIEU - CHAPITRE 21 - TOME 2
· Prière de Jésus pour aveugler satan
· LE PRINCE ANGELIQUE ORPHAR
· PREMIER MYSTERE JOYEUX : L'ANNONCIATION
· INSTRUCTION QUE LA TRES SAINTE VIERGE ME DONNA
· LES SEPT SAINTS ARCHANGES
· MESSAGE DU 9 SEPTEMBRE 1966 DE NOTRE DAME DES ROSES
· LES PROMESSES DE JESUS ATTACHEES A LA COURONNE D'EPINES
· INSTRUCTION QUE NOTRE AUGUSTE REINE ME DONNA
· Biographie d'Elisabeth KINDELMANN

Voir plus 

Statistiques

Date de création : 01.01.2019
Dernière mise à jour : 18.11.2025
901 articles


LE COURONNEMENT D'EPINES LA CONDAMNATION A MORT

Publié le 20/04/2021 à 06:41 par flammedamour Tags : luisa picarretta passion jésus christ trésor ciel promesses
LE COURONNEMENT D'EPINES LA CONDAMNATION A MORT

17EME HEURE                                                                                prière préparatoire

 

Mon Jésus, Amour infini, plus je te regarde et plus je vois combien tu souffres. Tu es tout lacéré. Il n'y a aucune partie saine en ton Corps. Les bourreaux sont furieux de voir que malgré tant de Souffrances, tu les regardes toujours avec Amour. Ton Regard amoureux, formant un doux enchantement, recherche de nouvelles Souffrances. Tes bourreaux, non seulement parce qu'ils sont cruels mais aussi forcés à leur insu par ton Amour, te mettent sur pied pour t'infliger de nouveaux tourments. Mais toi, à bout de forces, tu tombes de nouveau dans ton Sang. Les bourreaux, irrités, à coups de pied et en te poussant, te font parvenir au lieu où ils te couronneront d'épines. Mon Amour, si tu ne me soutiens pas de ton Regard, je ne pourrai pas continuer à te voir ainsi torturé. Je sens des frissons dans mes os. J'ai lecœur qui bat. Je me sens mourir: «Jésus, Jésus, aide-moi!» Et toi, tu sembles me dire:
«Mon enfant, courage, ne perds rien de ce que je souffre, sois attentive à mes Enseignements. Je dois refaire l'homme en toutes choses. Ses fautes l'ont couronné d'opprobres et de confusion, si bien qu'il ne peut paraître devant ma Majesté. Ses fautes l'ont déshonoré en lui faisant perdretout droit aux honneurs et à la gloire. Par conséquent, je veux être couronné d'épines pour remettre sa couronne sur son front et lui restituer tous ses droits, son honneur et sa gloire.
Mes épines seront devant mon Père réparations et disculpation pour ses nombreux péchés dans ses pensées, surtout pour son orgueil. Mes épines seront des sources de Lumière pour chaque intelligence créée, des voix de supplication pour qu'elles ne m'offensent plus. Toi, unis-toi à moi, prie et répare avec moi.»
Poursuivant dans leurs cruautés, tes ennemis te font asseoir, déposent sur toi une guenille de pourpre, prennent une couronne d'épines qu'ils viennent de fabriquer et, avec une furie infernale, la placent sur ta Tête adorable. Puis, à coups de bâton, ils te font pénétrer les épines dans la Tête. Les épines parviennent à tes Yeux et à tes Oreilles, pénètrent ton Crâne jusque derrière ta Nuque.
Mon Amour, quel supplice, quelles souffrances incommensurables! Combien de morts cruelles ne subis-tu pas! Le Sang coule sur ton Visage: on ne voit que du Sang. Mais sous ces épines et ce Sang, on voit ton Visage infiniment saint rayonnant la Douceur, la Paix et l'Amour. Poursuivant avec leurs moqueries, tes bourreaux te mettent un roseau à la Main en guise de sceptre et commencent leurs sarcasmes. Ils te saluent comme Roi des Juifs, battent ta couronne et te giflent. Et toi, tu te tais et répares les ambitions de ceux qui aspirent à régner, qui recherchent les dignités, qui, se trouvant en autorité et ne se comportant pas bien, causent la ruine des peuples et des âmes sur lesquelles ils ont autorité!
Au moyen de ce roseau que tu tiens dans ta Main, doux Jésustu répares beaucoup d'oeuvres, peut-être bonnes en soi, mais vides d'esprit intérieur et faites même dans des intentions mauvaises.Par les insultes et les moqueries que tu subis, tu répares pour ceux qui profanent et ridiculisent les choses saintes. Mon Roi Jésus, tes ennemis continuent leurs insultes. Il y a tellement de Sang qui coule de ta Tête qu'il en parvient jusque dans ta Bouche, t'empêche de me faire entendre clairement ta Voix. Jésus, je veux mettre ma tête sous ces épines, afin de ressentir leurs piqûres. Jésus, comme il est bon d'être avec toi, même au milieu de mille tourments! Et tu sembles me dire:
«Mon enfant, ces épines disent que je veux être Roi de chaquecœurque c'est à moi que revient toute domination. Toi, prends ces épines et pique-toi le Coeur. Fais-en sortir tout ce qui ne m'appartient pas. Laisse une épine dans ton coeur comme rappel que c'est moi ton Roi, pour empêcher que quelque chose d'autre y entre. Va chez tous lescœurs et, en les piquant, fais-en sortir toute fumée d'orgueil, pourriture, et constitue-moi Roi de tous.»
Mon Amour, je te prie de me piquer les oreilles de tes épines, afin qu'elles puissent n'entendre que ta Voix, mes yeux pour qu'ils ne regardent que toi, ma bouche pour que ma langue reste muette par rapport à tout ce qui pourrait t'offenser et libre pour te louer et te bénir en toutes choses.
Mon Roi, entoure-moi d'épines, et que ces épines me gardent toute attentive à toi. Jésus, je vois que tes ennemis te conduisent à Pilate, qui va te condamner à mort! Je veux essuyer ton Sang et le baiser. Mon Amour, aide-moi à continuer de t'accompagner sur ton chemin douloureux. Moncœur, qui a été blessé par ton Amour et transpercé par tes épines, ne peut vivre sans toi. Te voilà maintenant devant Pilate. Quel spectacle émouvant! Les Cieux sont saisis d'horreur et l'enfer tremble de peur et de rage! Ô ma Vie, je ne peux supporter de te voir dans un tel état. L'attirance de ton Amour m'amène à te regarder quand même afin que je comprenne bien tes Souffrances. À travers mes larmes et mes soupirs d'amour, je te contemple. Mon Jésus, tu es presque nu. Au lieu de tes vêtements, tu es revêtu de Sang. Tes Chairs sont déchirées, tes Os sont dénudés, et ton Visage infiniment saint est méconnaissable. Les épines enfoncées dans ta Tête t'arrivent jusqu'aux Yeux et au Visage. Ton Sang précieux s'écoule jusqu'à terre.
Mon Jésus, je ne te reconnais plus. Comme tu es mal en point! Tu es parvenu aux excès les plus profonds des humiliations et des tourments!
Je ne peux plus supporter cette vue si pénible. Je me sens mourir! Je voudrais te soustraire de la présence de Pilate pour t'enfermer dans mon coeur et te donner du repos. Je voudrais guérir tes Plaies par mon amour. Je voudrais inonder de ton Sang le monde entier pour atteindre toutes les âmes et te les amener comme tes conquêtes! Ô patient Jésus, c'est avec difficulté qu'à travers les épines tu me regardes.
Et tu me dis:
«Mon enfant, viens entre mes Bras, appuie ta tête sur ma Poitrine. Tu percevras des Souffrances plus intenses et plus cruelles. Car ce que tu vois à l'extérieur de mon Humanité n'est que l'écho de mes Peines intérieures. Prête attention aux Battements de mon Coeur. Tu comprendras que je répare les injustices de ceux qui commandent, les oppressions qu'ils exercent sur les pauvres et les innocents, leur orgueil qui, pour obtenir des dignités, des fonctions ou la richesse, ne se gêne pas de désobéir aux lois élémentaires de leur conscience et d'écorcher leur prochain, fermant leurs yeux à la Lumière de la Vérité. Par ces épines, je veux briser leur orgueil. Par les trous qu'elles font dans ma Tête, je veux me frayer un chemin dans leur intelligence, pour tout y réorganiser selon la Lumière de la Vérité. En étant ainsi humilié devant ce juge injuste, je veux faire comprendre à tous que la seule vertu est celle qui rend l'homme maître de lui-même.Et j'enseigne à ceux qui commandent que la vertu unie au savoir honnête est la seule qui rend apte à gouverner et diriger les autres. Tandis que les dignités sans la vertu sont des choses dangereuses et à déplorer. Mon enfant, fais écho à mes Réparations et continue à contempler mes Peines.»
Mon Amour, je vois que, te voyant si mal en point, Pilate frissonne. Impressionné, il s'exclame:
«Est-il possible qu'il y ait tant de cruauté dans des poitrines humaines? Ah! ce n'était pas ce que je voulais quand je l'ai condamné à être battu!»
Il veut te libérer d'entre les mains de tes ennemis. Tout humble et en détournant de toi son regard car il ne peut supporter la vue de ton horrible état, il recommence à t'interroger:
«Mais dis-moi, qu'as-tu fait? Ton peuple t'a remis entre mes mains: dis-moi, es-tu roi? Quel est ton royaume?»
Comme tu ne réponds pas à ses questions, Pilate ajoute «Ne sais-tu pas qu'il est en mon pouvoir de te libérer ou de te condamner?»
Alors, mon Amour, voulant faire resplendir dans l'intelligence de Pilate la Lumière de ta Vérité, tu réponds:
«Tu n'aurais sur moi aucun pouvoir s'il ne te venait d'en haut. Cependant, ceux qui m'ont remis entre tes mains ont commis un péché plus grave que le tien.»
Alors, ému par la douceur de ta Voix, Pilate décide, lecœur tourmenté, de te montrer au peuple à partir de sa loge, il espère que les Juifs seraient pris de compassion en te voyant si défiguré, et qu'il pourrait ainsi te libérer.
Mon Jésus attristé, tu marches avec difficulté, courbé sous cette horrible couronne d'épines. Ton Sang marque tes Pas. En arrivant dehors, tu vois la foule en tumulte qui, anxieuse, attend ta condamnation. Pilate impose le silence pour ramener tout le monde à l'attention et se faire entendre de tous. Il prend avec dégoût les deux lambeaux de la pourpre qui te couvre la Poitrine et les Épaules, la soulève, afin que tous voient le piteux état dans lequel tu te trouves. À voix haute il dit: 
« Ecce Homo! Regardez-le, il n'a plus l'apparence d'un homme. Observez ses Plaies, on ne le reconnaît plus. S'il a fait du mal, il a déjà souffert assez, même trop. Moi, je regrette de l'avoir fait tant souffrir, laissons-le donc libre!»
À ces paroles, il se fait un silence profond au Ciel, sur terre et en enfer!
Puis, comme d'une seule voix, j'entends le cri de tous:
«Crucifie-le, crucifie-le! Nous le voulons mort!»
Jésus, mon Amour, laisse-moi te soutenir, car je vois que tu vacilles sous tant d'accablement. Jésus, ma Vie, je vois que tu trembles. Ce cri de condamnation à mort pénètre ton Coeur. Et dans ces voix tu perçois la Voix de ton cher Père qui dit: «Mon Fils, je te veux mort, et mort crucifié!» Tu entends aussi ta Maman qui, malgré qu'elle en soit navrée, fait écho à ton cher Père et dit: «Fils, je te veux mort!» Les anges, les saints, l'enfer, tous, d'une voix unanime, crient: «Crucifie-le, crucifie-le.» Si bien qu'il n'y a aucune âme qui vive qui ne te veuille mort. Et, à ma plus grande horreur, moi aussi je me sens contrainte par une force suprême à crier: «Crucifie-le!»
Mon Jésus, pardonne à la misérable pécheresse que je suis de te vouloir mort! Je te prie de me faire mourir avec toi. Et toi, ô mon Jésus torturé, il semble que, ému par ma souffrance, tu me dises:
«Mon enfant, serre-toi sur mon Cœur. Prends part à mes Peines et à mes Réparations. Le moment est solennel: ou bien c'est ma mort, ou bien c'est la mort de toutes les créatures. En ce moment, deux courants se déversent dans mon Coeur. Dans l'un il y a les âmes qui, si elles me veulent mort, c'est parce qu'elles veulent trouver en moi la Vie. Ainsi, comme j'accepte la mort à leur place, elles sont libérées de la condamnation éternelle et les portes du Ciel s'ouvrent à elles. Dans l'autre courant, il y a les âmes qui me veulent mort par haine et pour la confirmation de leurcondamnationMon Coeur en est lacéré et ressent la mort de chacune et les peines mêmes de l'enfer où elles se dirigent! Ah! mon Coeur ne supporte pas ces Souffrances cruelles et me fait répéter: pourquoi tant de Sang versé en vain? pourquoi mes Peines seront-elles inutiles pour tant d'âmes? Mon enfant, soutiens-moi, je n'en peux plus, prends part à mes Peines. Que ta vie soit une offrande continuelle pour sauver les âmes, pour adoucir mes tortures!»
Mon Jésus, tes Peines sont les miennes. Et je veux participer à tes Réparations.
Je vois qu'aux cris de la foule, Pilate est stupéfait. Il se hâte de dire:
«Comment, dois-je crucifier votre Roi? Moi, je ne trouve pas de faute en lui pour le condamner.»
Et les Juifs crient en assourdissant l'air: «Nous n'avons pas d'autre roi que César. Si tu ne le condamnes pas, tu n'es pas l'ami de César. Crucifie-le! Crucifie-le!»
Pilate, ne sachant que faire et craignant d'être déposé, se fait apporter une bassine d'eau et, se lavant les mains, dit: «Moi, je suis innocent du Sang de ce juste.» Et il te livre à la crucifixion.
Mais les Juifs ajoutent: «Que son Sang retombe sur nous et sur nos enfants!»
Et, te voyant condamné, ils font la fête, battent des mains, sifflent, hurlent. Et toi, ô Jésus, tu répares pour ceux qui se trouvent dans les hauts rangs de la société et qui, mus par une vaine crainte et pour ne pas perdre leur poste, désobéissent aux lois les plus sacrées, ne se préoccupent pas de la ruine de peuples entiers, favorisent les impies et condamnent les innocents. Tu répares aussi pour ceux , qui, après leur faute, incitent diaboliquement la Colère divine à les punir. Tandis que tu répares tout cela, ton Coeur saigne à cause de la Souffrance de voir ton peuple choisi marqué de la malédiction du Ciel qu'il vient lui-même d'appeler, la scellant de ton Sang qu'ils ont appelé sur leur propre tête! Ah! ton Coeur s'évanouit. Laisse-moi te soutenir, partageant tes Réparations et tes Peines. Mais ton Amour te pousse plus avant. Impatient, tu cherches la croix! Ma Vie, je te suivrai, mais, pour l'instant, repose-toi dans mes bras. Après, nous nous rendrons ensemble au Calvaire. Reste en moi et bénis-moi.

SOURCE : LES 24 H DE LA PASSION DE NOTRE SEIGNEUR JESUS CHRIST de LUISA PICCARRETTA